Entrepreneuriat : 3 leçons apprises en 2022

À seulement quelques jours du réveillon, j’avais très envie de revenir sur l’année 2022 pour vous partager les 3 grandes leçons que j’ai apprises sur l’entrepreneuriat. Toujours en toute transparence et humilité 🙏

La critique est une bonne chose

Comme tout le monde, j’accorde plus ou moins d’importance aux regards des autres. Ce qui me fait le plus peur, c’est le jugement de mes pairs. On pourrait croire que les psychologues sont des êtres bienveillants par nature, mais entre eux cette notion a tendance à disparaître au profit de celui qui exercera son métier de la meilleure manière. J’ai pendant longtemps eu peur d’être jugée par mes collègues, peur de ne pas faire “comme il faut”. Jusqu’au jour où j’ai reçu ma première critique sous un post Linkedin où je me livrais en toute vulnérabilité sur mon syndrome de l’imposteur. Je vous en ai d’ailleurs parlé dans l’épisode n°26 du Podcast Liberté Libérale.

Pour moi, l’entrepreneuriat est la meilleure école de développement personnel. Je n’ai jamais autant progressé sur moi-même depuis que je me suis lancée dans cette belle aventure ! Je m’étais donc préparé à la critique en cultivant une pensée ressource “si je suis critiquée, c’est que je suis visible“.

Cela m’a permis de dire tout haut des choses qu’il y a encore quelques années, je n’aurais jamais osé avouer. Comme mon besoin de prendre de la distance avec la souffrance des gens et le fait d’assumer que je ne veux plus faire de consultation, mais que je veux développer mon activité en ligne avec mes programmes d’accompagnement digitaux. Ce désir, il est au fond de moi depuis le tout début, mais je n’ai jamais osé écouter cette petite voix intérieure par peur des “quand dira-t-on“. Mais mon corps m’a assommé à coup de migraines jusqu’à ce que j’entende le message et que j’agisse en ce sens ! Et quelle libération cette décision ! Parce que ça m’a permis de me rendre compte du nombre de thérapeutes dans cette même situation, ne sachant que faire.

Bref, si tu es critiqué, c’est une bonne nouvelle. Ça veut dire que tu es visible.

Au-delà de la visibilité, c’est aussi le signe que tu prends ta place, que tu assumes qui tu es.

Comme dit l’adage, “plaire à tout le monde, c’est plaire à personne“.

J’ai longtemps était personne puisque je me suis toujours adaptée à la personne que j’avais en face de moi, allant jusqu’à mettre de côté mes opinions par peur d’être rejetée. Aujourd’hui, j’ai l’impression de faire ma crise d’ado en retard parce que je suis presque dans la provocation dans mon discours pour faire réagir, pour être clivante, pour prendre position, pour être critiqué.

Oui, je recherche la critique (même si je la redoute encore). Parce que je sais que je serais autant détestée qu’appréciée. Et si tu me lis, tu fais sans doute partie de la deuxième catégorie.

J’adore partager mes expériences et c’est ce qui vous plaît le plus aussi d’après les stats et vos retours alors c’est bien cette direction que je vais prendre en 2023 et qu’adviennent les critiques, je suis prête !

Je pourrais aussi vous parler du fait que la critique ne vient rien dire sur vous. Ça nous en dit beaucoup plus sur l’autre, celui qui émet cette critique. Tout comme les critiques qu’on émet à l’égard des autres, ça vient en dire bien plus à propos de nous-même. Mais ça, c’est un autre débat 😊

Le détachement est la clé du succès

Cette année, j’ai fait plusieurs lancements durant l’année et j’en ai tiré une leçon qui n’a presque aucun sens. J’ai fait mes meilleurs chiffres d’affaires lorsque j’étais au plus mal.

En janvier, j’ai fait un lancement de programme en ligne à 1300€ en une semaine.

En août et en octobre, j’ai fait un lancement à 2000€ en une semaine.

En novembre, j’ai fait 2500€ de CA en 6h !

Cette fin d’année a été particulièrement compliquée à gérer émotionnellement pour moi puisque je me suis séparée d’un homme que j’aimais toujours après 9 ans de relation. J’étais triste en permanence et je faisais les choses machinalement, presque en mode robot. Je me fichais du résultat que j’allais faire avec ces lancements puisque j’avais la tête ailleurs. Et c’est là que j’ai fait mes meilleurs chiffres.

Alors non, on n’a pas besoin d’être dans une bonne énergie tout le temps pour que ça marche, la preuve par 3x.

Cette notion de détachement, je l’avais compris intellectuellement, mais sur cette fin d’année, je l’ai expérimenté et intégré. Le conseil que je pourrais vous donner c’est de faire un lancement quand vous n’avez pas besoin d’argent. De cette manière, il n’y a pas de pression du résultat et on vit les choses de manière bien plus légère !

C’est quand même paradoxal de se dire que pour atteindre ses objectifs, il faut presque ne plus vouloir les atteindre. Ou plutôt être dans cet état d’esprit que peu importe le temps que ça prendra, vous les atteindrez ces objectifs et que le “quand“, ne compte pas tellement.

Cette leçon a clairement était le plus importante pour moi cette année !

Saute et le filet apparaîtra

Cette expression que je l’ai entendue pour la première fois dans un épisode de la série Monk et je l’ai trouvé gonflé 😅 jusqu’à ce que je l’expérimente !

Quand j’ai décidé d’arrêter le cabinet, je savais que je prenais un risque financier parce que même si mes lancements fonctionnent, je ne lance pas mes programmes tous les mois. J’allais donc être confronté à un manque de stabilité financière qui me terrorisait. Mais j’étais ok avec le fait de reprendre des petits boulots de temps en temps au cas où.

Un mois après ma décision, je recevais non pas une mais deux nouvelles opportunités que j’ai saisies et qui allaient combler la perte financière du cabinet. Et là, ça a été le soulagement !

Alors attention, je ne dis pas qu’il faut tout abandonner dans l’espoir que la vie nous mette les bonnes opportunités sur notre chemin, mais plutôt qu’il faut parfois savoir prendre des décisions difficiles, qui nous font peur et d’être prête à en assumer les conséquences. J’étais prête à faire de la plonge ou devenir serveuse temporairement pour tout vous dire.

Quand on se sépare de quelque chose, on fait de la place pour autre chose. Et c’est là où je veux en venir. Souvent, on attend de savoir exactement où on va aller, ce qu’on va avoir, mais on ne peut pas prédire l’avenir et cette peur de l’inconnu nous paralyse. Le problème, c’est que le changement appelle le mouvement et si rien ne bouge, rien ne pourra changer.

Avec l’entrepreneuriat, j’ai appris que ce qui paye, c’est de prendre des risques. Des risques mesurés bien sûr ! Il est hors de question de se mettre dans des situations impossibles. Mais juste : écoutez-vous. Qu’est-ce que vous voulez vraiment au fond de vous ? Et comment vous pouvez commencer à tendre vers ce rêve ?

Voilà pour mes 3 grandes leçons de l’année 2022 :

  • la critique est en fait une bonne chose
  • le détachement est la clé du succès
  • pour saisir de nouvelles opportunités, il faut mettre fin à ce qui ne nous convient plus

N’hésitez pas à me partager vos grandes leçons de cette année en commentaire et si vous avez aimé ce partage à cœur ouvert, je vous propose de rejoindre les coulisses de mon activité où je vous partage mes chiffres, mes réussites, mais aussi mes échecs chaque 1er du mois.