Peut-on vraiment aider sans faire de consultations ? (Spoiler : oui)

En tant que thérapeute, on a souvent cette croyance tenace : aider = consulter.
Et pourtant…

Et si c’était faux ?

Et si on pouvait avoir un impact tout aussi fort — voire plus — sans enchaîner les rendez-vous au cabinet ?

Dans cet article, je vais te partager :

  • mon propre cheminement de psychologue vers la formation en ligne,
  • pourquoi ce modèle fonctionne (vraiment),
  • comment tu peux, toi aussi, aider différemment — sans sacrifier ta santé mentale ni ta légitimité.

Quand tu ne sais plus quoi faire avec un patient

Quand on est thérapeute, on se retrouve parfois confronté à ce moment où on a l’impression de ne plus avancer.
Tu vois ton ou ta patiente, semaine après semaine. Tu proposes des exercices, des pistes, des outils. Mais rien ne change.
Il ou elle revient, encore et encore, sans avoir rien mis en place. Et toi, tu tournes en rond.

Tu fais ton job, tu creuses, tu confrontes avec douceur, tu essayes de comprendre ce qui bloque.
Mais au fond, tu sens monter ce sentiment d’impuissance, cette petite voix intérieure qui te dit :
« Est-ce que je sers vraiment à quelque chose ? »

Moi, je l’ai ressentie. Et ça a été un déclic.

La limite invisible du cabinet

À l’époque, j’exerçais en libéral deux jours par semaine.
Pas de surbooking. Pas de liste d’attente interminable.
Et pourtant, j’étais épuisée.

Mon énergie se vidait bien plus vite qu’elle ne se rechargeait.
Je donnais beaucoup. Trop, peut-être. Et souvent, je me répétais.
Les mêmes explications. Les mêmes phrases toutes faites.
Je pouvais les dire les yeux fermés, tant je les avais répétées.

Et au bout d’un moment, j’ai ressenti une frustration.
Celle de me dire : « Il y a autre chose à faire. D’autres manières de transmettre. De créer. D’aider. »

Le modèle unique de la consultation : et si c’était une illusion ?

En parallèle, je voyais des collègues sur Instagram créer des contenus, des programmes, écrire des livres, animer des retraites…
Je les voyais s’épanouir en dehors du cadre classique.
Et je me suis posé LA question :
« Est-ce que moi aussi, je peux aider… sans faire de consultations ? »

Spoiler : oui.
Et cette réponse a tout changé.

D’autres manières d’aider, d’autres publics à toucher

Créer un programme, ce n’est pas remplacer la consultation.
C’est offrir une alternative.

Parce qu’on ne va pas se mentir :

  • certaines personnes n’ont pas accès à un thérapeute disponible.
  • d’autres n’osent pas pousser la porte d’un cabinet.
  • et beaucoup veulent des outils concrets, pratiques, à suivre à leur rythme.

Le programme en ligne permet ça.
Tu rends ton savoir accessible, structuré, transmissible.
Tu permets à quelqu’un de commencer son chemin quand il est prêt, même s’il habite à l’autre bout du monde.

Et surtout :
Tu continues à faire ton métier.
Mais autrement.

Créer un programme, ce n’est pas « moins bien » que consulter

J’ai moi-même eu cette croyance : « Si je ne fais pas de consultation, je ne fais pas vraiment mon métier. »
Mais en recevant les retours de mes clientes, j’ai compris :
👉 Le changement peut naître d’un mot. D’une phrase. D’une vidéo. D’un podcast.
👉 Le déclic ne dépend pas toujours d’une présence en face à face.

En réalité, la forme importe peu.
Ce qui compte, c’est l’impact.

Et je peux t’assurer que mes programmes ont aidé des femmes du Canada, de Dubaï, de Belgique, de France, de Suisse…
Des femmes que je n’aurais jamais rencontrées autrement.

Est-ce que ça veut dire qu’il faut tout quitter du jour au lendemain ?

Non, bien sûr.
La transition ne s’est pas faite en une nuit.
J’ai créé mon premier programme pendant que je consultais encore.
J’ai testé, exploré, appris (et fait pas mal d’erreurs aussi).

Mais plus j’avançais, plus je sentais que c’était que je voulais mettre mon énergie.
Plus je me sentais compétente, à ma place, épanouie.

Aujourd’hui, j’ai trouvé un modèle qui respecte mon énergie, mes valeurs et mon besoin de créativité.

Et si toi aussi tu pouvais transmettre autrement ?

Tu peux très bien :

  • garder tes consultations
  • et en parallèle créer un accompagnement hybride :
    contenu pédagogique + séances en présentiel ou en visio.

Imagine :
Un patient revoit chez lui une explication clé, un exercice, un audio d’hypnose.
Il avance plus vite, tu gagnes du temps en séance et tu multiplies ton impact.

👉 Créer un programme, ce n’est pas « devenir une autre personne ».
C’est structurer ce que tu sais déjà, avec ton style, ta pédagogie, ta voix.

En bref, on peut aider autrement pour préserver sa propre santé mentale.

Et si tu es arrivé(e) au bout de cette lecture, c’est probablement que cette idée résonne fort en toi.

Alors, retiens une chose :
🔁 Tu n’as pas à choisir entre ton métier de thérapeute et ta liberté.
Tu peux faire évoluer ta pratique, ton format, ton impact.
Sans perdre ton éthique.
Sans perdre ton cœur de métier.
Et surtout : sans t’épuiser.